Admission

Grand oral – Libertés et droits fondamentaux

Cette épreuve évalue les connaissances juridiques, l’argumentation et l’expression orale :

• Le sujet est préparé pendant une heure, puis le candidat présente 15 minutes d’exposé suivies de 30 minutes d’échange avec le jury.

• Son programme est ainsi défini par l’arrêté du 17 octobre 2016 :
  I. – Culture juridique générale.
  II. – Origine et sources des libertés et droits fondamentaux.
  III. – Régime juridique des libertés et droits fondamentaux.
  IV. – Principales libertés et les principaux droits fondamentaux.

• Les sujets peuvent apparaître sous deux formats :
  Les sujets formulés sous la forme d’un « Soutenez que (…) »
  Des extraits de texte (arrêt, décision, loi, décret, proposition ou projet de loi, etc)

Quel que soit le type de sujet tiré au sort, le candidat est tenu d’adopter une position argumentée. Il ne s’agit pas de résumer ou de décrire, mais bien de défendre une thèse de manière construite.

• Si le sujet impose une affirmation à soutenir (du type : « Soutenez que… »), le candidat doit développer les arguments allant dans le sens indiqué, sans en contester la direction.
• Si le sujet repose sur l’analyse d’un extrait (jurisprudence, texte législatif, etc.), il lui appartient alors de choisir librement une position : soit valider l’approche du texte, soit proposer une lecture critique.

Dans tous les cas, l’épreuve valorise la capacité à prendre parti, à justifier ses choix et à construire une argumentation cohérente.

Épreuve de langue

L’épreuve orale de langue vivante porte obligatoirement sur l’anglais, conformément aux dispositions de l’arrêté du 17 octobre 2016. Les candidats doivent s’y préparer de manière autonome, aucune formation spécifique n’étant dispensée par les centres d’examen.

L’objectif de cette épreuve n’est pas d’évaluer des connaissances juridiques, mais uniquement la maîtrise linguistique du candidat. Il s’agit notamment d’apprécier :

• La capacité à comprendre et se faire comprendre,

• L’aisance à s’exprimer à l’oral,

• L’usage du vocabulaire adapté, y compris juridique.

Même si l’entretien peut s’appuyer sur une thématique liée au droit, aucune compétence en droit comparé ou en droit étranger n’est requise. La performance est jugée uniquement sur les compétences linguistiques.

Validation de l’examen

Pour réussir l’examen d’accès au CRFPA, il est indispensable d’obtenir une moyenne générale d’au moins 10/20, en cumulant l’ensemble des épreuves écrites et orales.

Les résultats d’admission sont publiés par chaque institut d’études judiciaires (IEJ), et une liste nationale des candidats admis est ensuite centralisée pour information.